12 décembre 2008

Performance économique de 20 régions métropolitaines canadiennes et américaines : la région de Québec améliore son rang canadien et se classe 6e parmi les 20 régions métropolitaines

Québec, le 12 décembre 2008 --  En 2007, lorsque comparée à ses semblables en matière de développement économique, la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec se classe 6^e parmi 20 régions métropolitaines du Canada et du Nord-Est des États-Unis. Au niveau canadien, elle se classe 3^e, n'étant devancée que par Calgary et Edmonton. Cette position canadienne s'améliore de manière constante puisqu'elle se situait au 5^e rang en 2005 et au 4^e rang en 2006.

Telles sont les principales conclusions qui se dégagent de la troisième étude d'étalonnage réalisée par le Conference Board du Canada pour le compte de la Communauté métropolitaine de Québec et de PÔLE Québec Chaudière-Appalaches. Comme par les années passées, douze indicateurs économiques ont permis de réaliser ce portrait comparatif.

« Ces résultats sont très positifs et démontrent la pertinence, pour notre région, de favoriser l'émergence et le développement des secteurs d'excellence », a tenu à souligner monsieur Carl Viel, président-directeur général de PÔLE Québec Chaudière-Appalaches.

Les avantages comparatifs

Pour la troisième année consécutive, c'est dans la région métropolitaine de Québec qu'il est le plus économique de faire des affaires, grâce principalement aux faibles coûts de main-d'œuvre, de transport et de location des installations dont les entreprises peuvent profiter.

Le produit intérieur brut (PIB) réel de la RMR de Québec a également crû de 3,1 % entre 2006 et 2007, ce qui place Québec au 4^e rang des régions métropolitaines de comparaison, derrière Calgary, Edmonton et Winnipeg. Le taux de croissance du PIB réel de la région métropolitaine de Québec surpasse d'ailleurs le taux canadien pour une septième année consécutive.

Les investissements non résidentiels y ont également crû de 11,9 % au cours de l'année 2007 pendant que le nombre d'emplois augmentait de 2,4 %, plaçant Québec au 5^e rang des vingt régions métropolitaines de comparaison à ce chapitre. Toujours au cours de la période 2006-2007, la population de la RMR de Québec a augmenté de 1,1 % (5^e rang sur 20), grâce aux migrations inter-régionales (+ 4050 citoyens) et internationales (+ 2700). Seules les migrations inter-provinciales ont fait perdre de la population (-1000) à la région. Le taux d'activité de la RMR de Québec est passé de 66,3 % à 67,1 % entre 2006 et 2007.

Les défis à relever

La région métropolitaine de Québec fait cependant toujours face à un certain nombre de défis auxquels elle devra s'attaquer. Malgré une bonne progression du PIB régional au cours des dernières années, son PIB réel par habitant (33 900 $) la place au 19^e rang des régions métropolitaines de comparaison. Elle est également devancée par 17 agglomérations au chapitre des revenus disponibles par habitant, et ce malgré une croissance de 4,5 % de ces derniers en 2007.

La RMR de Québec se positionne également au 15^e rang en ce qui a trait à la croissance de sa productivité, ce qui n'a pu lui permettre de réduire l'écart qui la sépare des autres RMR de comparaison. Les investissements non résidentiels par habitant y demeurent peu élevés. Seulement 33 % de sa population affirme connaître le français et l'anglais alors que la moyenne québécoise est de 41 %. Une meilleure connaissance de la langue anglaise constitue un important défi à relever pour la région métropolitaine de Québec dans un contexte de mondialisation.

« Un tel portrait comparatif de la situation économique de notre région métropolitaine est très utile puisqu'il nous permet à la fois de pouvoir apprécier nos succès et de concentrer une partie de nos efforts sur les défis à relever », d'affirmer monsieur Marc Rondeau, directeur général de la Communauté métropolitaine de Québec.

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