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Chronique Deuxi�me Transformation du bois

When:

Juin 2005

Where:

Qu�bec
   

Quelques tendances in�dites vues � Interzum & Ligna 2005
En avril dernier, P�LE Qu�bec Chaudi�re-Appalaches organisait une mission technologique en Allemagne, conjointement avec le CIVAM. Cette mission avait pour objectif de regrouper diverses r�gions afin de permettre aux entreprises de premi�re et de deuxi�me transformation du bois ainsi qu�aux fabricants d��quipements de se r�unir. C�est donc ainsi qu�un groupe d�environ 25 entrepreneurs qu�b�cois participait � la foire commerciale allemande Interzum & Ligna.

Interzum 2005 �tait divis�e en quatre grandes sections th�matiques :

  • Produits semi-finis pour les cuisines et les bureaux. On pouvait y voir, par exemple, des chaises faites � partir de lamelles de bois de r�cup�ration, des rampes d�escalier flexibles et des moulures en MDF pour armoires de cuisine.
  • Accessoires, quincaillerie et petits outils. On y retrouvait beaucoup de quincaillerie pour les chaises, les armoires de cuisine et des accessoires de salle de bain. Un bon endroit pour quiconque recherche un distributeur!
  • Mat�riaux et surfaces d�coratives. Parmi les produits int�ressants qui y �taient expos�s, des veneer pr�sent�s de fa�on tr�s marketing, des placages tr�s sp�ciaux, des formes en bois moul� de chez Engelvin et ITA, en France, et d�int�ressantes imitations de bois de Suisse et d�Allemagne.
  • Planchers et manufacturiers de fen�tres. Les fen�tres �taient faites d�une combinaison de plastique, d�aluminium et de bois. Des exposants de portes pr�sentaient aussi des produits novateurs, qui isolent tr�s bien du bruit.

Ligna a �galement permis de d�couvrir des produits fascinants, pour la plupart tr�s diff�rents de ce qui se fait au Qu�bec :

  • Construction de maisons en bois. Ne ressemblant � rien de ce qui se fait ici, elles s�apparentent davantage � des chalets! Toutefois, elles sont tr�s solides et utilisent de tr�s grosses pi�ces de bois.
  • Pr�fabriqu�. Les murs sont tr�s �pais, glulam et poutrelle. (www.lignotrend.com/index01.asp; www.woodlam.com)
  • Conservation du bois. Du bois bleu pour la construction : un enduit qui prot�ge contre la d�t�rioration du bois.
  • Traitement par l�osmose et anti-termites pour le bois d�ing�nierie.
  • R�sistance au feu. Bois trait� pour retarder la combustion contre le feu (FRTW). L�impr�gnation est tr�s importante et se voit surtout utilis�e pour le bois servant � la construction de gymnases, d��coles, de th��tres et de restaurants. Il est entre autres utilis� en Malaisie.

Pour en savoir plus sur Interzum & Ligna 2005, vous pouvez lire l'article de Lyne Rousseau, directrice du d�veloppement des affaires pour la fili�re Deuxi�me Transformation du bois, paru dans la revue BST.com.

Colloque sur l�importation de bois d�apparence exotiques : un succ�s !
Le 16 juin dernier, P�LE QCA r�unissait � l�h�tel Qu�bec une centaine de personnes lors d'une rencontre portant sur l�importation des bois d�apparence exotiques. Sept conf�renciers sont venus y partager leur exp�rience. Une premi�re au Qu�bec!

Le colloque f�t tr�s appr�ci� des participants puisqu'il traitait d'un sujet d�actualit�. En effet, � l'heure o� plusieurs produits en bois exotiques se trouvent sur nos march�s, les entrepreneurs se sont vus fournir des informations pouvant les guider et les aider dans leur d�cision d'emprunter ou non cette voie. Le colloque leur a notamment permis d��claircir des points tels que : Quelles sont les essences qui s�importent actuellement au Qu�bec et leurs caract�ristiques ? Quels sont les modes d�importation existants ? Quels sont les avantages et les inconv�nients de l�importation ?

Les premi�res d�marches d�importation de bois exotiques par des manufacturiers remontent � 1994 environ. Ce sont les manufacturiers de fen�tres et de moulures qui ont amorc� le bal. Ensuite, de nombreux fabricants de planchers ont commenc� � s�y int�resser, constatant la demande croissante de leur client�le. Aujourd'hui, les manufacturiers de meubles commencent �galement � �tre pr�occup�s par cette question puisqu�il y a de plus en plus de meubles fabriqu�s en bois exotiques sur les march�s qu�b�cois. Pour les fabricants de cuisines, il n'y a encore aucune demande pour du bois solide. Ceux qui fabriquent des panneaux d�armoires plaqu�s suivent de pr�s le march� de mani�re � pouvoir s�ajuster si cela devient n�cessaire.

En guise d'inauguration au colloque, nous avons pr�sent� les r�sultats d�un sondage compl�t� par les participants lors de l�inscription. Voici les r�sultats obtenus :

  • 38 % des personnes pr�sentes importent d�j� du bois exotique, alors que parmi les 62 % qui n�importent pas, 80 % ont l�intention de le faire � court terme. Les pays importateurs de bois exotiques sont le Br�sil, l�Afrique et d�autres pays de l�Am�rique du Sud. Quelques participants importent aussi de l�Asie.
  • 78 % des importateurs actuels importent de la planche, alors que 38 % importent du placage. Parmi ceux qui n�importent pas encore, 54 % ont l�intention d�importer de la planche, 31 % des composantes, 23 % du placage et 8 % des panneaux.

Deux modes d�importation sont actuellement privil�gi�s : trouver un bon grossiste au Canada et d�velopper des contacts aupr�s d�exportateurs dans un pays exotique. Les objectifs de l�importation consistent � d�velopper des produits diff�rents, r�duire les co�ts de mati�re en trouvant une essence substitut et diversifier les sources d�approvisionnement. Les essences les plus populaires aupr�s des r�pondants sont : Jatoba, Cabreuva, Sapelli, Rosewood, Merbau, Teck, Ipe, Pin Radiata, Wenge, Maobi et Cumaru.

Pour consulter les pr�sentations des diff�rents conf�renciers pr�sents au colloque, visitez le site Internet


Atelier pr�paratoire � l�importation de bois d�apparence exotiques (phase 2)
Fort du succ�s obtenu lors de son Colloque sur l�importation des bois d�apparence exotiques le 16 juin dernier, P�LE QCA lancera en septembre la phase 2 de ce projet, un atelier pr�paratoire � l�importation des bois d�apparence exotiques.

L�atelier aura lieu le jeudi 8 septembre 2005, de 8 h � 16 h, � l�H�tel Qu�bec. La premi�re partie, qui se d�roulera dans la matin�e, permettra aux participants de :

  • comprendre la logistique et les �tapes administratives reli�es � l�importation de bois d�apparence exotiques en passant par un importateur dans un pays �tranger;
  • apprendre � identifier les risques inh�rents � l�importation;
  • apprendre � d�velopper des partenariats avec des exportateurs ou des grossistes, garantissant de la sorte un avantage concurrentiel en termes de co�ts et de constance d�approvisionnement. 

Dans l�apr�s-midi, les participants seront invit�s � choisir parmi deux sessions, selon leurs int�r�ts :

  • Mission pour l�importation de bois exotiques (planches, placage et composantes) : vise � expliquer comment faire affaire avec des gens de l��tranger et � d�finir les besoins pour une mission � l�automne.
  • Regroupement d�achats (r�unir un pouvoir d�achat afin d�acc�der � un volume individuellement inaccessible) : vise � expliquer en quoi consiste un regroupement, � pr�senter le t�moignage d�un regroupement d�j� existant et � d�finir les besoins et structures souhait�s.

Pour plus d'information, communiquez avec Lyne Rousseau, directrice du d�veloppement des affaires pour la fili�re Deuxi�me Transformation du bois, au (418) 953-6276, ou par courriel � [email protected].

Une entreprise fran�aise sp�cialis�e dans la fabrication d�habitations l�g�res et de loisirs fait l�acquisition d�un centre d�usinage num�rique
Au Qu�bec, plusieurs entreprises exportent en France, en sections pr�fabriqu�es, des maisons et des habitations l�g�res et de loisir. Certaines entreprises fran�aises ont donc elles aussi commenc� � embo�ter le pas en voyant l�ampleur que tend � prendre ce march�.

La compagnie fran�aise Chalet l�Abeille, situ�e pr�s de N�mes, en France � qui enregistrait d�j� une capacit� de 350 chalets par an � vient d�investir dans une station d�assemblage d�ossature (une premi�re en France) et un pont multifonctionnel pour l�usinage de panneaux OSB. L��quipement vient de Homag. Avec ce nouveau potentiel de production, l�entreprise pourra produire jusqu�� 3000 unit�s annuellement.

Wood surfer, f�v-mars 2005


Traitement du bois sans chrome et sans arsenic : le bois Wolmanis�
Dans de nombreux b�timents, les constructions en bois ont une fonction de soutien. Une protection durable est donc d�cisive. Celle-ci est garantie par le respect des directives de construction et l�utilisation des produits de protection du bois appropri�s. Les champignons et les insectes destructeurs du bois n�ont alors aucune chance d�y r�sister. La compagnie Wolman prend de plus en plus de place sur les march�s Europ�ens.

Pour en savoir plus, consultez le site Internet de Wolman.


Une nouvelle entreprise sp�cialis�e dans l�application en usine d�huile naturelle sur le bois de plancher voit le jour � Donnacona
Si vous �tes un manufacturier de planchers de bois franc ou de planches murales � la recherche d�un sous-traitant pour appliquer des huiles naturelles sur vos produits, une nouvelle entreprise nomm�e Finition Classique est n�e � Donnacona.

Pour de plus amples informations ou pour communiquer avec le pr�sident, M. Henri Godin, consultez le site Internet.


Les nouvelles classes de r�action au feu des produits : les Euroclasses
Depuis le 1er avril 2004, l�application du marquage CE des panneaux � base de bois est obligatoire, ce qui impose aux fabricants europ�ens de produits ignifug�s de pr�senter des essais initiaux dits SBI (Single Burning Item ).

Or, le test est bien plus complexe qu�auparavant. n effet, le passage aux Euroclasses implique de tester chaque panneau s�par�ment. Toute une �preuve pour les fabricants qui ignorent encore ce qui leur sera demand� comme classement � l�avenir! Les Euroclasses n�ont pas encore �t� acquises dans le monde professionnel. 

Mais que sont les Euroclasses au juste ? Le 21 d�cembre 1988, la Commission europ�enne publiait une directive visant la suppression des obstacles pour la libre circulation des produits de la construction en Europe. Afin que soit rendue possible cette libre circulation, il fallait harmoniser les m�thodes d'�valuation des performances de ces produits. Six exigences jug�es essentielles ont ainsi �t� identifi�es :

  • r�sistance m�canique
  • hygi�ne, sant� et environnement
  • s�curit� d'utilisation
  • protection contre le bruit
  • �conomies d'�nergie et isolation thermique
  • s�curit� en cas d'incendie (l'ouvrage doit �tre construit de mani�re � ce que sa stabilit� soit garantie pendant une dur�e d�termin�e, que l'apparition et la propagation du feu et de la fum�e soient limit�es � l'int�rieur, que l'extension du feu � l'ext�rieur soit limit�e, que la sauvegarde des occupants soit assur�e et que la s�curit� des �quipes de secours soit prise en consid�ration.)

Les Euroclasses sont le r�sultat de travaux s'�chelonnant sur plus d'une d�cennie au sein des instances de la Commission europ�enne : elles consistent en un syst�me unifi� de m�thodes et de param�tres d'essais ainsi que de valeurs limites pour les classements.

Le syst�me des Euroclasses est est vigueur depuis le 31 d�cembre 2002.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l'�dition d'avril 2005 du magazine PANOMAG  ou cliquer sur le lien.

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