Services aux entreprises situées dans la ZONE économique Rue St-Jean, Vieux-Québec - Crédit: Chantal Gagnon

Secteurs d'excellence

Industrie manufacturière

Grand projets novateurs = économie en santé

L’Innoparc de Lévis
Quand haute technologie et écologie se rencontrent
«Connais-toi toi-même», disait Socrate à ses concitoyens en les invitant à prendre leur avenir en main. La Ville de Lévis a sans doute l’âme philosophe, car pour mieux planifier son développement, elle s’est lancée dans l’inventaire de ses zones et parcs industriels peu après le regroupement municipal, en 2002.

Innoparc de Lévis
  • Année de création : 2007
  • Gestionnaire : Corporation du Parc technologique du Québec Métropolitain
  • Superficie du parc : 5 millions de pieds carrés
  • Créneaux prioritaires :
    • efficacité énergétique
    • robotique industrielle
    • aliments fonctionnels
    • logistique des transports
    • agroalimentaires et biotechnologies
  • Particularité des bâtiments : certification LEED obligatoire
  • Valeur imposable des bâtiments construits : 25 à 27 millions $ CA

«Nous avions hérité d’un nouvel ensemble territorial dont nous voulions connaître les forces et faiblesses. L’inventaire nous a d’abord permis de constater que si Lévis abrite 460 entreprises manufacturières qui génèrent environ 7500 emplois directs, le potentiel de développement de son secteur tertiaire moteur – caractéristique de l’économie du savoir – devait être maximisé davantage. Créer un pôle d’excellence en haute technologie est alors devenu un impératif, ce qui nous a conduit à planifier le développement de l’Innoparc», explique Philippe Meurant, directeur du Service de développement économique de la Ville de Lévis.

La création d’un nouveau parc dédié aux hautes technologies permettra à Lévis de diversifier son économie – en grande partie concentrée dans le secteur manufacturier et les services. Mais plus encore : en accueillant de nouvelles entreprises oeuvrant dans le secteur des hautes technologies, l’Innoparc enrichira toute la région de Québec. Surtout que de l’autre côté du Saint-Laurent, le Parc technologique du Québec métropolitain commence à se sentir à l’étroit : ses 15 millions de pieds carrés sont occupés à 90% et le taux d’occupation moyen de ses immeubles multilocatifs est de 94%.

Partenariat et complémentarité

Facile de s’entendre lorsque les objectifs sont communs. Facile de partager des objectifs lorsqu’on partage déjà un territoire. En 2007, la Ville de Lévis et le Parc technologique du Québec métropolitain signent une entente de partenariat qui donne le coup d’envoi à l’Innoparc de Lévis. Du même souffle, Lévis et le Parc rapprochent les deux rives.

Selon l’entente conclue le 30 août 2007, la corporation du Parc technologique participera à la conception et à la mise en place de l’Innoparc, alors que les professionnels du Parc assureront la promotion du nouveau site, feront de la prospection et aideront les entrepreneurs dans leur projet d’implantation. En quelques mots, le directeur du Service de développement économique de Lévis rend bien l’esprit de l’entente : «Nous nous sommes associés au Parc afin de profiter d’une expertise reconnue par les développeurs économiques de la région», commente Philippe Meurant.

L’association entre le Parc et l’Innoparc repose sur des bases saines et solides, puisque les deux parcs auront une action complémentaire. D’un côté, le Parc a la volonté avouée de contribuer de façon importante au développement économique et technologique de toute la région de Québec; il offrira donc aux entreprises de l’Innoparc les mêmes services et avantages qu’à celles de ses membres. De l’autre, l’Innoparc souhaite attirer les entreprises qui œuvrent dans ses créneaux prioritaires de développement soit, «l’efficacité énergétique, la robotique industrielle, la nutraceutique et les aliments fonctionnels, la logistique des transports et l’agroalimentaire», comme le rappelle M. Meurant.

Un site durablement vert

Situé en bordure de l’autoroute 20 et en plein cœur du technopôle de Lévis, l’Innoparc aura – dans sa première phase - une superficie de 5 millions de pieds carrés et pourra accueillir une soixantaine d’entreprises actives dans les hautes technologies. Afin de conserver la qualification IASP (International Association of Science Parks), le pourcentage d’activités consacrées à la recherche et au développement sera un des critères d’admissibilité des entreprises. Et ce n’est bien sûr pas le seul.

Première au Québec : la plupart des bâtiments de l’Innoparc seront certifiés LEED (Leadership in Energy and Environmental Design). En Amérique du Nord, la norme LEED est LA référence en matière de bâtiments verts. Les bâtiments de l’Innoparc devront donc - entre autres - assurer l’aménagement écologique de leur environnement extérieur, respecter des standards d’efficacité énergétique et faire une gestion efficace de l’eau.

À vrai dire, tout le concept d’aménagement de l’Innoparc a été écrit au crayon vert, sans doute avec le même crayon qui a servi, il y a peu, à écrire la Loi sur le développement durable du gouvernement du Québec. En vertu de ce plan d’aménagement, «nous concentrerons les bâtiments dans la partie est du parc afin de minimiser l’empiètement sur les milieux humides», explique Philippe Meurant. Densification des implantations, donc, qui participera à la préservation des cours d’eau et espaces verts existants, alors qu’un programme de plantations vise la bonification du couvert végétal. Les bâtiments seront orientés de façon à maximiser leur ensoleillement et la pénétration de la lumière naturelle, et les espaces de stationnements extérieurs, surbaissés pour s’intégrer au paysage, seront rationnés afin de favoriser le recours à des modes de transports éco-énergétiques.

Plus d’une vingtaine d’entreprises sont d’ores et déjà intéressées par l’Innoparc, qui pourra accueillir les PME dans un premier bâtiment multilocatif dès 2009. La seconde construction de l’Innoparc en sera aussi le cœur, puisqu’il accueillera le Centre de recherches en efficacité énergétique et la Chaire de recherche en efficacité énergétique de l’École de technologie supérieure.

Julie Bouchard

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