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École nationale en divertissement interactif (ÉNDI)
Un lieu de formation unique, tourné vers les besoins de l’industrie
Située dans l’Édifice de la Fabrique, au coeur du centre-ville de Québec, l’École nationale en divertissement interactif (ÉNDI) a ouvert ses portes en septembre 2008.

ÉNDI
  • Année de création : 2008
  • Formation de 30 étudiants en 2008-2009
  • Augmentation graduelle prévue pour atteindre 200 étudiants/année d’ici 2013
  • Développement d’un volet « formation continue » prévu grâce auquel un employé pourra venir chercher des connaissances de pointe sur une nouvelle console ou apprendre un métier un peu différent de celui qu’il pratique déjà
  • Partenaires de l’école : Beenox, Frima Studio, Humagade, Sarbakan, Les Studios Longtail et Ubisoft, Cégep Limoilou, le Cégep de Sainte-Foy, l’Université Laval et l’Université du Québec

Sa mission : offrir un programme novateur qui fait le trait d’union entre formation académique et monde du travail. Grâce à sa mise sur pied, les entreprises en jeu vidéo installées dans la capitale québécoise ont accès à une main-d’oeuvre qualifiée, capable de s’intégrer rapidement à leur équipe.

Ce n’est un secret pour personne, l’industrie du jeu vidéo est en explosion, et le Québec est l’un des pôles de production les plus forts à l’échelle internationale. Or, depuis quelques années, la capitale nationale, elle, est en véritable ébullition: des joueurs importants s’y implantent, tel Ubisoft, l’un des leaders mondiaux dans le domaine. De plus, l’ensemble du secteur se développe à une vitesse fulgurante. Il a connu une croissance de plus de 300% en trois ans dans la région et ses besoins en effectifs iront en grandissant dans les années à venir. Les différents intervenants du milieu — membres de l’industrie, institutions d’enseignements, paliers gouvernementaux — s’étaient rencontrés en 2006 avec l’intention de déterminer le meilleur moyen de soutenir cette expansion. Ils ont accouché de l’ÉNDI.

«Le projet a émergé lors d’une table régionale consacrée au secteur des technologies de l’information dans la grande région de la capitale nationale», précise Alain Aubut, directeur général de l’École. «Les entreprises en divertissement interactif y ont clairement manifesté leur besoin d’un nombre de plus en plus important de travailleurs prêts à joindre leurs rangs. L’ÉNDI a véritablement été créée en réponse aux attentes de l’industrie.»

La nécessité d’identifier rapidement des candidats, puis de les incorporer dans des projets déjà en cours, occasionnaient certains ralentissements dans la production. L’École, qui s’adresse à des jeunes possédant déjà une formation technique connexe au monde du jeu vidéo, se veut un tremplin permettant une meilleure intégration au travail en entreprise. Ceux et celles qui en sortiront, un certificat industriel en main, auront acquis des compétences que l’enseignement traditionnel seul ne permet pas de développer.

Un programme taillé sur mesure

«Nous avons regardé les meilleures formations en jeu vidéo à travers le monde et nous avons combiné leurs éléments les plus intéressants. Au final, nous nous démarquons de tout ce qui s’offre ailleurs», assure Alain Aubut.

Plutôt qu’une approche académique visant l’acquisition de compétences techniques, la formation offerte par l’ÉNDI est axée sur le savoir-être, la capacité de travailler en équipe, de gérer le stress ou encore de respecter un échéancier. Il s’agit en quelque sorte d’un stage de perfectionnement qui bonifie le bagage déjà acquis par les candidats au cours d’un baccalauréat universitaire ou d’études collégiales. D’ailleurs, les étudiants ne suivent pas de cours pendant les douze semaines que dure la formation. Ils sont plutôt placés dans un contexte très réaliste de production. «Chaque année, nous menons à terme la création d’un jeu vidéo de grande qualité qui sera présenté ensuite dans les concours internationaux. Les différentes cohortes d’étudiants devront donc soit entamer la conception de ce jeu, soit s’approprier un projet déjà en cours et le mener à bon port. C’est une expérience extrêmement bénéfique qui développe la capacité de s’adapter dont il faut faire preuve en entreprise», explique M. Aubut.

En plus d’exercer de façon concrète leurs métiers — que ce soit celui de programmeur, designer, artiste 2D ou 3D, modeleur ou encore textureur— les étudiants s’imbriquent donc dans une équipe multidisciplinaire et travaillent ensemble à un projet, selon les méthodes utilisées dans l’industrie. «Un producteur exécutif professionnel plutôt qu’un professeur vient évaluer l’avancement du projet et s’assure avec les étudiants que le jeu sera livré à temps et selon la qualité exigée, exactement comme ce qui se passe en entreprise», poursuit-il.

Finalement, deux autres éléments caractérisent la formation offerte à l’ÉNDI et en font un modèle unique, selon son directeur général. «Chaque étudiant a la chance d’être mentoré par un employé qui travaille déjà en entreprise. De plus, nous recevons régulièrement des conférenciers, professionnels de l’industrie qui échangent avec les étudiants et racontent leur cheminement à travers les différents métiers du jeu vidéo.»

Une mine de talents

Le caractère innovateur du programme de l’ÉNDI découle aussi de l’originalité de son fonctionnement. En effet, ce sont les différents intervenants industriels et institutionnels de la région qui se regroupent à une même table, partagent leur expertise et se mettent d’accord sur les objectifs à atteindre grâce à l’École. «L’ÉNDI est vivante, en constante évolution selon les besoins», soutient M. Aubut. «Sa présence stimule la coopération et la création au sein de l’industrie. Elle génère un terrain extrêmement propice pour les entreprises en divertissement interactif ou dans des domaines connexes qui décident de se développer à Québec.»

De l’avis de Chantal Cloutier, directrice des communications chez Ubisoft Québec, l’ÉNDI constitue effectivement un atout important pour les entreprises qui s’implantent dans la capitale nationale. «Grâce à l’École, nous avons accès à des candidats très bien préparés. Ils ont des compétences supplémentaires et pointues. Le projet va permettre de faire grandir encore davantage la région comme pôle d’expertise au niveau mondial.» Les raisons pour que l’effervescence que connaît la capitale nationale se poursuive sont d’ailleurs nombreuses, selon Mme Cloutier : «on retrouve au Québec un mélange de qualités gagnant pour le développement de jeux vidéo : une créativité très forte et une grande expertise technologique. Dans la capitale et les régions avoisinantes, les talents sont nombreux. Même si nous avions déjà un grand studio à Montréal, il était clair pour nous qu’il fallait se rapprocher des candidats d’exception qui se trouvent ici!»

Grâce en partie à la création de l’École en divertissement interactif et aux talents qu’elle raffine, Québec et sa région sont en train de se bâtir une réputation enviable à l’échelle de la planète!

Véronique Lord

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