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L’Université Laval
Quand l’Université Laval cherche, la région s’enrichit

La recherche qui se fait à l’Université Laval enrichit la ville et la région de Québec. C’était vrai hier, c’est vrai aujourd’hui, et avec la mise en œuvre du programme PAIR, ça sera vrai encore demain.



La recherche à l’Université Laval
  • 3191 professeurs et chargés de cours, dont 1300 professeurs chercheurs
  • 9625 étudiants à la maîtrise et au doctorat
  • 212 000 diplômés à Québec et dans le monde
  • 83 chaires de recherche du Canada
  • 14 chaires de recherche industrielles
  • 10 chaires privées ou capitalisées
  • 38 centres de recherche
  • 8 instituts de recherche
  • 3 Réseaux de Centres d’excellence du Canada
  • Plus de 200 autres fonds facultaires, groupes et chaires capitalisées de recherche
  • 70 licences actives
  • 605 brevets actifs
  • 302 technologies actives
  • 25 entreprises dérivées

L’optique-photonique passionne un professeur de l’Université Laval, le professeur Albéric Boivin du Département de physique, dès le début des années 50. À l’époque, personne ne se doutait de l’importance que prendraient l’optique, la photonique et la fibre optique avec le développement des télécommunications. C’est donc dans une relative solitude que ce professeur mène ses recherches fondamentales en optique-photonique. Mais sa passion contamine bien vite quelques étudiants, qui deviennent aussi professeurs à l’Université Laval et qui se constituent en groupe de recherches, qui deviendra par la suite un véritable centre de recherches, aujourd’hui connu sous le nom de Centre d'optique, photonique et laser (COPL). De son côté, l’industrie de l’optique-photonique n’est pas restée longtemps sourde aux activités de recherches qui se menaient à l’Université Laval et bientôt, une première entreprise s’installe dans la région afin de bénéficier de l’expertise unique qui s’y trouve. Puis, les années ont continué de passer en amenant avec elles leurs lots de diplômés, de nouvelles entreprises, d’innovations et d’investissements en recherche et développement, tout cela favorisant la croissance de l’optique-photonique dans la région de Québec.

Dans un rapport intitulé Construire les sociétés du savoir, la Banque mondiale estime que le progrès social et économique va de pair avec le développement des connaissances et l’application du savoir. Pour illustrer ses propos, la Banque mondiale pourrait citer le secteur de l’optique-photonique à Québec, qui a pris ses sources dans les recherches fondamentales d’une poignée de chercheurs. 50 ans plus tard, le secteur de l’optique-photonique à Québec dénombre 35 entreprises – dont la géante EXFO. Et toutes ces entreprises peuvent compter non seulement sur un bassin de professionnels dument formés, mais aussi sur l’expertise du COPL, sur celle de l’Institut national d’optique (INO), dont la création à Québec en 1985 est liée à la présence du COPL à l’Université Laval, ou encore sur l’Institut canadien des innovations en photonique (ICIP), réseau des centres d’excellence pancanadien basé à l’Université Laval. Mais s’il est vrai que le progrès économique est nourri par le développement des connaissances et l’application du savoir, la digestion demande du temps. «En termes d’impact régional, on peut dire que la contribution de l’Université Laval dans le secteur de l’optique-photonique et dans d’autres secteurs a été énorme, mais il ne faut pas oublier que cet impact économique, aussi important soit-il, a pris pour l’optique, la photonique et le laser 50 ans à se développer!» rappelle M. Edwin Bourget, vice-recteur à la recherche et à la création à l’Université Laval, plaidant pour la patience.

PAIR et gagne!

Si le passé est garant de l’avenir, le succès de l’optique-photonique à Québec, notamment, permet d’imaginer qu’un accroissement de la recherche à l’Université Laval devrait favoriser l’économie du savoir dans la région.

Le Programme pour l’avancement de l’innovation et de la recherche (PAIR) vise la création, d’ici 5 ans, de 100 nouvelles chaires de recherche, en partenariat avec l’industrie, les organismes gouvernementaux et parapublics. Objectif? Instaurer à l’Université Laval un environnement de recherche stimulant pour l’innovation, l’inventivité et la création. «Notre objectif est de recruter des chercheurs de haut calibre et d’accroître le volume de recherches à l’Université Laval», souligne M. Bourget. Rappelons toutefois qu’au cours des 5 dernières années, l’Université Laval s’est maintenu dans le peloton de tête des universités canadiennes de recherche. Le pouvoir d’attraction de l’Université Laval est donc déjà là, mais le programme PAIR devrait encore l’accroître significativement. Et rapidement ; «les objectifs de recrutement seront atteints au plus tard dans 5 ans, mais sans doute dans trois ans», affirme M. Bourget.

25 des nouvelles chaires de recherche seront réservées au secteur de la santé, 25 aux sciences et génie, 25 aux sciences sociales et humaines, et 25 autres chaires seront attribuées à des secteurs en émergence ou à des projets facultaires. 100 nouvelles chaires de recherche, donc, qui devraient non seulement favoriser l’implantation de pôles de recherche de calibre international dans la région de Québec, mais aussi l’élaboration de programmes de recherche susceptibles d’apporter des solutions novatrices aux enjeux actuels et de contribuer à l’activité économique régionale.

En somme, PAIR apportera du renfort au potentiel d’innovation et proposera un formidable levier pour les compétences des chercheurs de la région de Québec.

Julie Bouchard

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