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Grand projets novateurs = économie en santé

Raffinerie Jean-Gaulin
Projet Rabaska
Lévis, carrefour de toutes les énergies
S’il y a une chose qui caractérise Lévis et sa région, c’est l’énergie. Énergie hydraulique, pétrolière ou gazière; frigories, gaz ou pétrole; raffinerie, terminal méthanier, pipeline ou centre de recherche en efficacité énergétique, etc. Les mots abondent dès qu’il est question d’énergie et tous pointent vers l’avenir avec un enthousiasme contagieux. Bref, l’énergie lévisienne dynamise toute la grande région de Québec.

La Raffinerie Jean-Gaulin
  • Capacité de production : 265 000 barils par jour
  • Principaux produits : essence, carburéacteur, diesel, mazout domestique, propane, butane et mazout industriel
  • Nombre d’employés : environ 490
  • Superficie de terrain occupée : 370 acres

Rabaska
  • Valeur de l’investissement : 840 millions $ CA
  • 73% de la main-d’œuvre requise sur le chantier de construction embauchée localement; masse salariale annuelle prévue de 60 millions $ CA
  • Début de la construction du terminal : 2010
  • Mise en service du terminal : 2014
  • L’exploitation du terminal génèrera 70 emplois
  • Budget d’exploitation du terminal : 46,5 millions $ CA


Ce qui fait de Lévis le carrefour de toutes les énergies, c’est d’abord la présence d’infrastructures uniques dans l’Est du Canada, voire même en Amérique du Nord. Pour traiter l’énergie en provenance du Nord du Québec, Lévis compte déjà deux postes de transformation et un poste de déglaçage, unique au Québec. Pour traiter le pétrole en provenance d’outre-mer, Lévis compte alors sur la plus importante raffinerie de l’Est du Canada en termes de capacité de production, la Raffinerie Jean-Gaulin (Ultramar), une des plus modernes et dynamiques de toute l’Amérique du Nord.

Si tout va comme prévu, la Raffinerie Jean-Gaulin se lancera bientôt dans la construction du pipeline Saint-Laurent, un projet de 275 millions $ CA qui est sur ses tables depuis 2003 et qui, lorsqu’il sera réalisé, devrait permettre à la raffinerie Jean-Gaulin de décrocher des contrats mirobolants. Pendant que la raffinerie d’Ultramar creusera le sol pour y implanter un oléoduc de 250 km de long, les premiers coups de marteau seront donnés au terminal méthanier Rabaska. Et ces coups de marteau feront de Lévis le seul et unique point d’entrée du gaz naturel dans l’est du pays.

La raffinerie Jean-Gaulin

Ouverte en 1971, la Raffinerie Jean-Gaulin traite du pétrole brut provenant d’outre-mer; elle en fait de l’essence, du carburéacteur, du diesel, du mazout domestique, du propane, du butane et du mazout industriel.

Au cours de la dernière décennie, la Raffinerie Jean-Gaulin a investi plus d’un milliard $ CA pour mettre en service de nouveaux procédés de désulfuration des essences, d’une part, et d’autre part pour augmenter sa capacité de raffinage du pétrole, qui atteint aujourd’hui les 265 000 barils par jour. Capacité phénoménale qui rend incontournable la construction d’un pipeline entre les installations de Lévis et le terminal de Montréal-Est d’Ultramar.

Le pipeline Saint-Laurent deviendrait un atout de taille pour la Raffinerie Jean-Gaulin, qui tente actuellement – comme d’autres raffineries du Groupe Valero, propriétaire de la raffinerie – de décrocher un contrat évalué entre 900 millions et 1,5 milliards $ US. Le projet? Convertir le mazout lourd venu de l’Algérie, de la mer du Nord, de l’Afrique ou de la Russie en produits pétroliers plus légers. La raffinerie de Lévis, reconnue pour son respect des délais et des contraintes budgétaires, aurait de bonnes chances de l’emporter.

Rabaska

Actuellement, tout le gaz naturel consommé au Québec et en Ontario provient d’une seule source : le bassin sédimentaire de l’ouest canadien. «Cela fait 25 ans que Gaz Métro essaie de diversifier ses sources d’approvisionnement en gaz naturel», commente Simon Poitras, directeur des relations publiques de Rabaska. Les efforts de diversification de Gaz Métro trouvent écho dans la Stratégie énergétique du Québec 2006-2015, dont un des objectifs est de renforcer la sécurité des approvisionnements en énergie grâce, entre autres, à l’implantation de terminaux méthaniers.

Le projet Rabaska répond donc à des besoins de diversification des sources d’approvisionnement en gaz naturel, mais plus encore : «L’implantation du terminal méthanier Rabaska permettra de faire entrer le gaz naturel du côté est du pays. Nous aurions alors une nouvelle source d’approvisionnement qui, en concurrençant celle de l’Alberta, permettra de faire baisser les prix au Québec et en Ontario», explique Simon Poitras.

Fruit d’un partenariat entre Gaz Métro, Enbridge et Gaz de France, le projet Rabaska vise l’importation outre-mer du gaz naturel liquéfié (GNL). Transporté sous forme liquide, à la température de -160 ºC, le gaz naturel occupe un volume réduit de 500 à 600 fois. Le futur terminal méthanier Rabaska – sa construction devrait débuter en 2010 – permettra l’accostage des méthaniers, le transbordement, l’entreposage et la regazéification du GNL. Le projet prévoit également la construction d’un gazoduc de 42 km de longueur afin de relier le terminal au réseau de gazoduc de Saint-Nicolas, ainsi que la construction – par Hydro-Québec – de deux lignes de transport d’électricité de 230 kV sur une distance de 1,5 km pour l’alimentation du terminal.

Rabaska – Coûts et retombées

Les coûts d’immobilisation du projet Rabaska sont évalués à 840 millions $ CA, dont 775 millions $ CA pour le terminal et 65 millions $ CA pour le gazoduc. De leurs côtés, les coûts annuels d’exploitation sont évalués à 57 millions $ CA, dont environ 10 million $ CA en frais maritimes. Un investissement d’envergure dont devrait bénéficier la grande région de Québec alors que, selon l’Institut de la statistique du Québec, 70 % des retombées économiques du projet seront réalisées au pays.

Autre gain important pour la Ville de Lévis : les promoteurs du projet Rabaska ont accepté de configurer leurs installations de façon à rendre possible la récupération et la revalorisation des frigories générées par la regazéification du GNL. Ainsi, Lévis profitera d’une nouvelle source d’énergie qu’elle pourra mettre au profit d’autres secteurs de développement.

Julie Bouchard
Photo : Rabaska

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