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De forteresse à technopôle

En 2001, pendant que les questions de défense, de sécurité publique et de protection civile prenaient une importance nouvelle – un marché qui aujourd’hui dépasse les 1000 milliards de dollars, une idée germait au RDDC Valcartier, le plus important centre de recherche et développement de la Défense nationale au Canada. Cette idée ? Créer une communauté d'intérêt axée sur l'innovation technologique en défense et sécurité.


Technopôle Défense et Sécurité
  • Année de création : 2005
  • Siège social : Québec
  • Nombre de membres : 35
  • Création d’emploi 5 prochaines années : 800 directs et 1600 indirects
  • Valeur des contrats (prévision) : 185 Millions $ CA
  • Investissements d'ici 2013 : 45 Millions $ CA en infrastructures


La région de Québec pouvait alors compter sur une importante matière grise en défense et sécurité : environ 80 entreprises, six centres de recherche et surtout, 6000 travailleurs dont 800 chercheurs. Matière grise abondante, donc, mais pas de véritable base industrielle. «Autrement dit, il y a alors un écart important entre ce qui se fait dans les centres de recherche, d’une part, et les besoins des utilisateurs (militaires, premiers répondants, etc.), d’autre part. Mais en accélérant l’intégration des technologies, on pourrait combler l’écart et développer ici les produits des technologies conçues ici. Passer du prototype de laboratoire au produit fini et livré en grande quantité.» explique M. Alain Fecteau, directeur général du Technopôle Défense et Sécurité (TDS).

L’idée de créer une communauté d’intérêt en défense et sécurité fait son chemin en 2001 et se concrétise en 2005 avec l’ouverture du TDS, seul technopôle du genre au Canada.

Un accélérateur doublé d’un facilitateur

Le siège social du TDS est établi à Québec, près de la base militaire de Valcartier, alors qu’un bureau satellite est ouvert à Ottawa, où s’attribuent la plupart des mandats en défense au Canada. Le TDS est à la fois un organisme autonome sans but lucratif et un réseau d’affaires pancanadien réunissant des joueurs clés de la défense, de la sécurité publique et de la protection civile. Une communauté d’intérêt qui fait la promotion des innovations technologiques canadiennes en matière de défense et de sécurité auprès des marchés locaux et étrangers et facilite le transfert des technologies de la défense vers les marchés de la sécurité. «Sa mission : identifier, qualifier et promouvoir des opportunités d’affaire afin d’introduire des solutions innovantes sur le marché de la défense et de la sécurité par la création de partenariats stratégiques entre les membres, partenaires et utilisateurs potentiels» ajoute Alain Fecteau.

Les 35 membres actuels du TDS œuvrent principalement, mais non exclusivement dans les secteurs des technologies de l’information et de la communication, de l’optique-photonique et de la géospatiale tels ABB Analytique, Comlab Télécommunications ou encore l’Institut national d’optique. Ce sont des centres de recherches, des PME et des intégrateurs – les grandes entreprises qui obtiennent les mandats gouvernementaux en défense et sécurité. En devenant membres du TDS, ils ont accès, entre autres, à des services de création de partenariats d’affaires, de prospection, d’intelligence de marché et d’aide au développement commercial.

«Alors que notre industrie locale conçoit et développe principalement des composantes, les utilisateurs optent plutôt pour l’achat de systèmes. À partir des besoins du marché, le TDS crée donc des consortiums d’entreprises capables de répondre aux opportunités d’affaires, de dire Alain Fecteau. Le TDS est un catalyseur, un accélérateur et un facilitateur : il fait travailler ensemble ses membres – des PME, des centres de recherche et des intégrateurs – pour qu’ils fabriquent des systèmes, décrochent davantage de contrats et accroissent leurs revenus en défense et sécurité.»

Des composantes qui font du chemin

Voici quelques exemples de composantes fabriquées par des entreprises de la région de Québec. Comlab Télécommunications a conçu et fabriqué le circuit imprimé du radar d'un système de détection des obstacles destiné à des hélicoptères. Comlab développe des solutions radar et de radiofréquences qui peuvent être intégrées, entre autres, à des navires, des métros ou des véhicules blindés. ABB Analytique a conçu et fabriqué un interféromètre (instrument d’analyse par infrarouge à Transformée de Fourier) qui, en fait, est un module miniaturisé pour les satellites. Le gouvernement américain se prépare à placer en orbite une nouvelle génération de satellites météorologiques. L’interféromètre sera le «coeur» des nouveaux spectromètres qui informeront les météorologistes et les spécialistes du département américain de la Défense et de la NASA. Coût du programme : 11,4 milliards de dollars US. Enfin, l’Institut national de l’optique, parmi de nombreuses innovations, a développé une mire thermique.

Un des grands objectifs du TDS est de permettre aux entreprises d’ici de décrocher davantage de contrats et par le fait même, d’accroître leurs revenus en défense, sécurité et protection civile. Dans cette perspective, le TDS a développé, en 2006/2007, une Stratégie de développement économique dont un des objectifs est de positionner la région de Québec au rang des chefs de file internationaux en matière de défense et de sécurité. Cette Stratégie a obtenu l’aval des acteurs régionaux en plus d’un soutien financier du Fonds de l’innovation de la région de la Capitale-Nationale pour sa mise en œuvre.

Conquérir les marchés mondiaux

Les marchés mondiaux en défense et sécurité publique sont gigantesques : 1 200 milliards $ pour la défense, 284 milliards $ pour la sécurité publique, ce dernier marché étant en forte croissance. Pour obtenir une juste part de ces marchés, la Stratégie de développement économique en défense, sécurité et protection civile mise, entre autres, sur l’accélération du transfert des technologies de la défense vers celles de la sécurité civile.

La Stratégie repose sur trois pierres angulaires : un Centre d’intégration technologique, un Bureau de commercialisation et d’intelligence des marchés et enfin, un District en défense et sécurité. Trois pierres angulaires, mais la plus importante de toute, c’est le Centre d’intégration technologique (CIT).

Véritable vitrine technologique, le CIT facilitera la formation de consortiums industriels entre les utilisateurs et les membres du TDS. Le regroupement étant à la base du développement économique, le CIT amènera les entreprises à travailler ensemble pour développer et livrer des solutions d’affaires et des technologies adaptées aux besoins opérationnels. Le Bureau de commercialisation et d'intelligence de marchés, de son côté, mènera d’abord des activités de veilles stratégiques avant d’offrir des services d’information aux membres du TDS. Services cruciaux, puisque les marchés de la sécurité publique et de la protection civile - croissants - sont décentralisés ; on peut s’y perdre en cherchant la porte d’entrée. Le Bureau aura donc comme tâche de cerner ces marchés et d’identifier les opportunités d’affaires, puis de les qualifier avant de les offrir aux membres du TDS. Enfin, le District en défense et sécurité, qui sera créé dans un parc industriel en périphérie de la base militaire de Valcartier à Québec, favorisera l’implantation d’entreprises et de consortiums qui œuvrent dans les créneaux d’excellence de la région.

Une stratégie de développement économique qui, sur cinq ans, devrait porter de nombreux fruits, dont :

  • L’obtention de 185 Million $ CA de contrats en défense et sécurité
  • La création de 800 emplois directs et de 1600 emplois indirects
  • La réalisation d’une vingtaine de transferts technologiques
  • Des investissements d’environ 45 millions de dollars en infrastructures

Julie Bouchard

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