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Secteurs d'excellence

Technologies appliquées

Centres de recherche d'avant-garde = idées lumineuses

Institut national d’optique (INO)
Devenir la référence mondiale

L’INO à Québec est une vraie ruche. Deux cent vingt-cinq physiciens, concepteurs optiques, ingénieurs électroniques, mécaniques et électriques, ingénieurs production-qualité, program-meurs, technologues, machinistes et aides techniques spécialisés et autres employés travaillent à domestiquer la lumière afin de la mettre au service de la science et de l'industrie.


Institut national d’optique (INO)
  • Année de création : 1985
  • Année de mise en opération : 1988
  • Nombre d'employés : 225 dont 180 chercheurs
  • Budget de recherche interne : 17 millions $ CA
  • Chiffre d'affaires : 35 millions $ CA
  • Nombre de contrats : 3700 depuis sa fondation
  • L'INO, le plus important centre d’expertise en optique/photonique à vocation industrielle au Canada est à l’origine de la création de 2200 emplois dans le domaine dans la région de Québec.


«Nous sommes le seul centre d’expertise en optique/photonique à vocation industrielle au Canada qui regroupe un nombre aussi impressionnant de scientifiques sous un même toit!», déclare le Président-directeur général de l’INO, monsieur Jean-Yves Roy. L'INO profite également de la proximité de l'Université Laval de Québec, une université d'avant-garde dans le domaine. Il embauche plusieurs de ses diplômés.

«Notre objectif est de maîtriser tous les aspects de l’optique/photonique par le développement de différents programmes de recherche notamment en biophotonique, en systèmes de vision ou en fibres optiques spéciales. De cette façon, on réussit à enrichir notre gamme d'expertises. Lorsqu'un industriel rencontre un problème, nous sommes en mesure, en réunissant tous nos experts, d'en arriver à une solution novatrice rapidement», souligne M. Roy.

Toujours à l'avant-garde, l'INO demeure à la fine pointe et s'adapte aux exigences de ses clients. Les recherches menées par l'INO visent le déploiement des technologies afin de les transférer rapidement et facilement aux entreprises œuvrant dans une multitude de secteur de l’activité industrielle.

Donner naissance à des entreprises

Grâce à ses recherches, l'INO a participé à l'émergence de l'industrie de l'optique/photonique dans la région de Québec, une industrie de renommée internationale. Depuis sa fondation, il a effectué 24 transferts technologiques qui ont donné lieu à la création d'autant de nouvelles entreprises. Une quarantaine d'autres transferts ont permis à des entreprises déjà existantes d'accroître leur productivité, leur efficacité ou leur offre de produits.

En 2003, par exemple, deux entrepreneurs ont acquis la licence d'utilisation d'une technologie en imagerie active. Ils ont démarré leur entreprise, Technologies Obzerv, en développant un système de caméra destiné à la surveillance de cible stratégique. «Le système a été vendu à un premier client dans la région du Sud-Est asiatique. Les bateaux sont souvent attaqués par des pirates dans cette région. La garde côtière s'est donc équipée de ces caméras qui sont capables de lire les noms de bateaux par une nuit sans lune jusqu’à six kilomètres de distance!», lance-t-il, toujours impressionné par la performance du système.

Solution-client

La beauté du modèle d'affaires de l'INO est sa flexibilité, indique M. Roy. «Le client est au centre de nos préoccupations. On s'adapte à sa situation soit en termes de ressources financières ou de stratégie de positionnement de marché», explique le pdg. Des entreprises se réfèrent à l'INO dans des cas de transferts de technologies mais aussi strictement dans le cas d'une simple consultation.

Par exemple, l'INO a su apporter son expertise à un producteur de canneberges de la région de Victoriaville. Il voulait établir de façon scientifique la quantité d'antioxydants, ces agents qui combattent le cancer, qui est contenue dans ses fruits. Plus il y en a et plus le producteur pourrait faire valoir les effets bénéfiques du fruit pour la santé auprès des consommateurs. L'argument de vente est solide. «L'entreprise nous a demandé si on pouvait trouver une façon d'utiliser l'optique pour confirmer le meilleur moment pour cueillir le fruit afin qu'il ait le maximum d'antioxydants. Nos recherches ont été fructueuses. On sait maintenant, grâce à la teinte du fruit, quand la concentration en antioxydants est optimale», raconte-t-il.

L'INO ne s'arrête pas qu'à la recherche. Il est également en mesure de poursuivre le projet en collaboration avec son client. «Nous pouvons développer un produit ou un procédé de fabrication pour un industriel. Nous pouvons ensuite lui fabriquer des prototypes ou des unités de pré-production s'il nous en fait la demande. C'est un énorme avantage pour lui de retrouver tous ces services sous un même toit», dit M. Roy.

Une entreprise de Montréal voulait se servir de l'optique dans la détection du cancer du sein. En un an et demi, l'INO a non seulement effectué les recherches qui prouvent la faisabilité du projet mais a également fabriqué et livré le premier prototype de l'équipement de mammographie au laser. L'entreprise vient d'obtenir l'autorisation de commercialiser cet équipement en Europe et au Canada. «On mesure notre succès par les succès de nos clients», conclut Jean-Yves Roy.

Lisa-Marie Noël


Site Internet : www.ino.ca

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