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Centres de recherche d'avant-garde = idées lumineuses

INRS-ETE
La science pour préserver l'environnement

Au Québec, lorsque l’on parle d’environnement, le Centre Eau Terre Environnement de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS-ETE) n’est jamais loin.


INRS-ETE
  • Année de création : 1969
  • Budget : 24,7 millions $ CA
  • Fonds de recherche : 11,3 millions $ CA (subventions et contrats de recherche)
  • 250 emplois en recherche
  • 195 étudiants à la maîtrise et au doctorat

Axes de recherches
  • Hydrologie
  • Assainissement et valorisation
  • Biogéochimie aquatique et terrestre
  • Géosciences

Les quatre Centres de recherche de l'INRS :
  • Eau Terre Environnement
  • Énergie Matériaux Télécommunications
  • INRS-Institut Armand-Frappier
  • Urbanisation Culture Société


«Les technologies environnementales qu’on développe ici, les méthodes d’avant-garde de détection des changements environnementaux dans les écosystèmes, les approches novatrices de gestion intégrée et durable des ressources et les outils de modélisation des processus naturels impliqués sont autant de secteurs de pointe qui ont fait de ce Centre un chef de file mondial du domaine» déclare Yves Bégin, chercheur et directeur du Centre.

L'Institut national de la recherche scientifique (INRS) est un établissement du réseau de l’Université du Québec qui est entièrement voué à la recherche, à l’enseignement des cycles supérieurs (maîtrise et doctorat) ainsi qu’à la formation de chercheurs et de spécialistes de haut niveau. Il a pour mandat le développement de la recherche fondamentale et appliquée dans des secteurs prioritaires pour le Québec, et ce, tout en s'assurant le transfert des connaissances et des technologies dans l'ensemble des domaines où il œuvre. Dans ce contexte, les chercheurs professeurs du Centre Eau Terre Environnement et leurs équipes accroissent constamment la quantité et surtout la qualité des connaissances en environnement, principalement dans les domaines de l'eau et des ressources géologiques, pour en permettre une exploitation éclairée, adéquate, voire même réparatrice des erreurs du passé.

Le programme scientifique du Centre est composé de quatre secteurs principaux, soit l’hydrologie, l’assainissement environnemental et la valorisation des résidus, la biogéochimie aquatique et terrestre et les géosciences. Ces secteurs recoupent évidemment de nombreux axes stratégiques communs, tels que les problématiques de risques liés aux événements naturels extrêmes ou à la contamination d’origine humaine, l’impact des changements climatiques sur les ressources et sur leur utilisation ainsi que les nécessaires adaptations, la gestion des ressources hydriques et minérales et l’aménagement du territoire qui en découle et, enfin, les technologies de réhabilitation et de décontamination des milieux urbains et naturels.

Hydrologie

Le Canada recèle environ 6 % de l'eau douce mondiale, dont près de 2 % au Québec seulement. La gestion, la décontamination et la préservation de cette ressource vitale est donc une priorité de l'INRS qui s’articule dans ses travaux en hydrologie, en hydrogéologie, en biogéochimie et en qualité de l’eau, ainsi qu’en technologies d’assainissement environnemental. Ainsi, «au Canada, c’est au Centre Eau Terre Environnement qu’on retrouve la plus forte concentration d’expertise scientifique académique dans le domaine de l'eau» fait valoir M. Bégin.

Le programme Hydrologie du Centre Eau Terre Environnement comprend l’hydrologie statistique prévisionnelle (prévision de crues et d’embâcles, aides à la conception d’ouvrages, etc.), l’hydrologie des bassins versants (outils de gestion intégrée pour la qualité de l’eau et les usages durables), l’hydrologie urbaine (infrastructures, impacts des changements climatiques sur l’approvisionnement en eau, contamination par le ruissellement, etc.) et l’hydraulique environnementale (risques d’inondation, changements climatiques en milieu forestier, érosion, etc.).

Ce programme accueille également une équipe en océanographie physique nordique spécialisée dans la circulation de la couche de surface et des marées, permettant de mieux comprendre les processus physiques et leurs impacts sur la faune marine et ses habitats.

Assainissement et valorisation des résidus

Le programme Assainissement et valorisation est nettement plus orienté vers la technologie et se consacre aux développements touchant à la minéralurgie environnementale (extraction des métaux présents dans les résidus, les boues et les cendres, restauration de sites contaminés, etc.), la valorisation des biomasses et résidus (production de biopesticides, de biocarburants et de biosurfactants à partir de boues d’épuration, compostage de déchets agroalimentaires, etc.) et l’assainissement urbain et industriel (électrotechnologies pour traiter les effluents, traitement des lisiers et fumiers, etc.). «Les procédés élaborés au Centre font régulièrement l’objet de brevets et de transferts technologiques vers les entreprises» indique Yves Bégin. «Par exemple, un procédé de récupération des métaux développé à l’INRS est utilisé par Pro-Or, une société d'exploration minière, qui utilise cette technologie pour extraire le platine, le palladium et le rhodium contenus dans les catalyseurs d'automobiles. Ces métaux, qui valent plus cher que l'or, sont réutilisable par l’industrie, entre autres dans la fabrication de nouveaux catalyseurs.»

Biogéochimie aquatique et terrestre

Le programme Biogéochimie se penche sur la dispersion des contaminants ainsi que l’assimilation et les effets des métaux traces chez les organismes aquatiques afin de pouvoir détecter les changements environnementaux dans les écosystèmes lacustres. La géochimie environnementale (identification des sources, cheminement et élimination des contaminants du milieu aquatique par sédimentation, etc.), la limnologie et la paléolimnologie (biooptique, limnogéologie, analyse sédimentaire, etc.) et, enfin, l’écotoxicologie sont les axes principaux de ce programme.

Géosciences

Le programme Géosciences comporte plusieurs volets. Dans le cadre d’un partenariat gouvernement fédéral - université unique au Canada, le Centre ETE fait partie du Centre Géoscientifique de Québec où des chercheurs des deux entités visent collectivement à développer des méthodes efficaces d’analyse des environnements géologiques sédimentaires et des ressources naturelles qui y sont associées (hydrocarbures et minéraux). Ces activités en géosciences de l’environnement portent aussi sur l’étude des processus géologiques actuels et leurs impacts sur l’environnement, incluant particulièrement l’impact des changements climatiques. Enfin, la recherche en hydrogéologie occupe une place importante dans ce volet. Par exemple, en collaboration avec le ministère de la Défense nationale, des chercheurs de l'INRS-ETE se penchent depuis plusieurs années sur la contamination des eaux souterraines des aires de tir des bases militaires.

L’approche multidisciplinaire dynamique du Centre ouvre la porte à des projets innovateurs d’importance, telle l’étude des risques et du potentiel de la séquestration du CO2 dans le sous-sol, un projet financé par le gouvernement du Québec.

Infrastructures

Situé au centre ville, sur le campus urbain de l’Université du Québec, le Centre Eau Terre Environnement de l'INRS met à la disposition de ses équipes des laboratoires de pointe (scanneur ITRAX, microscope électronique à balayage, salle blanche ultrapropre, spectrophotomètre d'émission atomique au plasma, etc.)

De plus, le Centre vient de construire de nouveaux laboratoires d’une valeur de 60 millions $ CA dans le Parc technologique du Québec métropolitain afin d’y réaliser des travaux en partenariat avec l’entreprise privée. «Ces nouveaux locaux abritent des équipements uniques au Canada, particulièrement en biotechnologies environnementales et en scanographie, et permettent la mise à l’échelle industrielle des technologies développées au Centre» ajoute le professeur Bégin.

Enfin, une station de recherche, située à Sacré-Cœur (Saguenay), offre aux équipes de recherche un espace de travail et de formation en milieu naturel pour des séminaires, stages, projets d’études et réunions scientifiques. La station est aussi un lieu de collaboration interuniversitaire.

Lisa-Marie Noël

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