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Entrepreneurs de vision = entreprises à succès

	Dominique Brown Président de Beenox
	Jouer en travaillant Beenox est une vedette dans le développement des jeux vidéo. Fondée par un jeune de la région de Québec, Dominique Brown, il est demeuré aux commandes de l’entreprise après son acquisition par Activision afin de réaliser son rêve de la hisser au sommet. Résultat : une entreprise dynamique qui rayonne dans le monde entier et qui poursuit son ascension avec des jeux tels que « Guitar Hero » qui compte une dizaine de millions d’adeptes ou « Quantum of Solace » le dernier titre de la populaire série James Bond.
Dominique Brown Fondateur de Beenox Président de l’École nationale de Divertissement interactif Beenox Fondée en 2000 Studio de développement de jeux vidéo Siège social : Québec Filiale d’Activision Blizzard (États-Unis) Nombre d’employés : 274 Chiffre d’affaires en 2008 : Confidentiel Croissance : les effectifs ont triplés (2007-2008) Top 50 des meilleurs développeurs de jeux vidéo au monde, mars 2008, Game Developers Research Meilleur employeur au Québec 2008, catégorie petites entreprises, Défi Meilleurs Employeurs 2008, Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA) et des conseillers en relations industrielles agréés (CRIA)

Le studio Beenox fait partie d’un secteur qui ne cesse de croître. En effet, le Québec se classe au sixième rang mondial dans l’industrie des jeux vidéo. En 2000, Dominique Brown, a profité du déménagement de son employeur pour lancer Beenox. La suite ne fut qu’une histoire de succès. «J’avais déjà travaillé mon plan d’affaires à la maison.»

L’entrepreneuriat dans les veines

L’entrepreneuriat se transmet de père en fils dans la famille Brown. Dominique, l’aîné de huit enfants, a affirmé très jeune son indépendance, sa débrouillardise et surtout son urgence de réussir. «Je voulais partir de chez moi avant mes 18 ans, mais j’étais trop jeune.»

Ce dernier a aussi déclaré à sa mère, à 11 ans, qu’il créerait un jour une entreprise en jeux vidéo. Le rêve devenait réalité quelques années plus tard au début de la vingtaine. Pas assez vite pour lui. Car son plan d’affaires en poche, il s’était quand même enregistré à 16 ans et incorporé juste avant ses 18 ans. «L’attente était intenable, je n’en pouvais plus. J’ai choisi le chemin le plus rapide possible pour réaliser mon plan, mes rêves.»

Toutefois, avant même d’avoir l’âge et l’opportunité de créer Beenox, il s’est pratiqué avec d’autres projets à l’école. «J’avais toujours des idées, je me souviens qu’au primaire, j’ai développé une monnaie. Sauf que l’école a mis fin à l’aventure.»

Une équipe talentueuse

L’essence même de Beenox repose sur la créativité et le talent de ses employés. Une équipe dont l’entreprise prend grand soin. L’entreprise a d’ailleurs remporté le titre de meilleur employeur au Québec en 2008.

Normal. Car il est essentiel pour Dominique Brown que les employés profitent d’une qualité de vie et d’excellentes conditions de travail. «Nous dépendons de nos employés et ils ont des qualités créatives incroyables. Nous voyons aussi la hiérarchie de manière différente, comme une chaîne de partenaires. Ce type de gestion doit partir de la direction.»

La polyvalence et l’expertise de Beenox joue aussi à son avantage. L’entreprise est capable d’offrir à ses clients des produits sur différentes plateformes : XBOX 360, Playstation 2 et 3, Nintendo Wii et PC. Outre « James Bond » et « Guitar Hero », plusieurs autres titres figurent parmi la large collection de Beenox, pensons notamment aux titres tels que «Spiderman», «Kung Fu Panda», «Drôle d’abeille», pour n’en nommer que quelques-uns.

Outre la qualité de vie de la région de Québec, le tarif des espaces locatifs avantage l’entreprise par rapport aux autres divisions d’Activision. Cela représente des frais d’exploitation moindres – qui leur ont notamment permis d’établir un centre d’assurance qualité à Québec alors que ce travail était auparavant concentré en Californie. Un avantage non négligeable pour l’entreprise qui déménagera dans les prochains mois dans un tout nouvel édifice. «De toute manière, dans le contexte mondial actuel, l’espaces physique et géographique d’une entreprise a peu d’incidence dans le domaine des TIC.»

Dominique Brown encourage les programmes qui produisent une main-d’œuvre hautement qualifiée. Il préside d’ailleurs le conseil d’administration de la nouvelle École nationale de Divertissement interactif. Un énorme avantage pour la région. «Notre industrie est née dans la pénurie de main-d'œuvre, elle est donc habituée à travailler d’arrache pied pour dénicher une main-d’œuvre qualifiée. Nous avons notamment travaillé en étroite collaboration avec les écoles pour créer des programmes de formation.»

Dominique Brown a de l’ambition pour Beenox. Celle d’en faire un numéro Un mondial. Pour ce faire, il n’a pas hésité à se joindre à Activision en 2005. Son rêve pourrait devenir bientôt réalité : Activision vient d’unir sa destinée à Vivendi Games en créant Activision Blizzard, faisant de la nouvelle société le numéro un mondial du divertissement interactif.

Cécile Gladel

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