Secteurs d'excellence

Industrie manufacturière

Centres de recherche d'avant-garde = idées lumineuses

	Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ)
	Au coeur de l'industrie Pour accroître la compétitivité des entreprises québécoises, Georges Archambault, président-directeur général du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), a deux mots en tête : productivité et innovation.
CRIQ Année de création : 1969 Nombre d'employés : 248 Budget d'opération : 31 millions $ CA Projets : 900 par année avec plus de 800 entreprises Membre fondateur d’Innoventures Canada, un regroupement pancanadien de dix centres de recherche industrielle ainsi que d’Alcoa Innovation avec Alcoa ltée et le Centre québécois de recherche et de développement de l’aluminium Axes de recherche Équipement industriel et productivité Écoefficacité industrielle Information stratégique Essais et conformité des produits à l'exportation Bureau de normalisation du Québec (BNQ)

De nos jours, les technologies sont pointues et les progrès sont rapides. Qu'à cela ne tienne, les 250 personnes travaillant au CRIQ sont au rendez-vous! Elles assistent les entreprises dans le développement de nouveaux produits ou de procédés industriels jusqu'à l'implantation des ces technologies dans leur usine.

« Le défi pour les entreprises aujourd'hui est de savoir dénicher des talents pour réaliser leurs objectifs. Elles ne peuvent pas se permettre d'embaucher les professionnels requis pour répondre à tous leurs besoins. Elles doivent trouver la clef qui donne accès au talent qu'elles n'ont pas. Les centres de recherche à vocation industrielle, particulièrement le CRIQ, sont là pour ça! », lance M. Archambault. Le CRIQ oeuvre principalement auprès des entreprises manufacturières du Québec dans leur quête de productivité et d'efficacité peu importe leur secteur d'activité.

Georges Archambault se veut un accompagnateur de succès. Pour y arriver, il est fier de pouvoir compter sur une grande équipe de 165 experts : chimistes, ingénieurs, agronomes, biologistes et technologues.

Pour les problèmes de productivité que rencontrent les entreprises, l'équipe de M. Archambault est en mesure de proposer des solutions innovantes que ce soit dans la révision d'un procédé de fabrication trop coûteux ou trop polluant ou l'automatisation des opérations d'une usine dans un secteur en quête de productivité.

Récemment, les experts du CRIQ ont développé et installé en usine, avec l’aide d’un partenaire équipementier, un système intelligent qui permet de maximiser l’utilisation du bois dans une usine de bois de plancher de la région de Chaudière-Appalaches. Ainsi, avant d’être découpée, les planches de bois sont examinées par un anneau de lecture à l’aide de la vision artificielle. L’anneau de lecture repère les caractéristiques du bois et ensuite le système optimise la position de coupe de façon à maximiser son utilisation. « Cet équipement peut avoir un impact significatif dans le secteur du bois de plancher, car il permet une augmentation appréciable de la vitesse de production tout en augmentant le rendement matière de 2 % et en rehaussant la valeur du produit final d’environ 2 % », affirme M. Archambault.

« Notre action, en soutien à l’innovation dépasse les murs du laboratoire », indique le président-directeur général soucieux d'offrir des services complémentaires aux entreprises. De plus, le CRIQ fait bénéficier les entreprises québécoises de ses laboratoires d'essais hautement spécialisés, de ses expertises en bilans normatifs ou en information stratégique, entres autres, sur les brevets ou sur la technologie, de même qu’en rédaction de normes consensuelles et de protocoles de certification par le Bureau de normalisation du Québec.

Pour que les produits québécois voyagent

Le marché de l'entreprise québécoise est mondial. Cependant, on n'exporte pas à l'aveuglette. Les entreprises doivent d'abord se poser les bonnes questions. Certains matériaux sont-ils interdits en Californie? Quelles certifications sont exigées sur le marché européen pour lequel la protection de l’environnement devient incontournable? Il est facile de s'y perdre, accorde M. Archambault. Les experts du CRIQ permettent aux entreprises d'y voir plus clair.

Par exemple, le CRIQ a répertorié pour un fabricant de produits électroniques toutes les normes auxquelles il doit se conformer s'il veut exporter en Europe, entre autres, la directive DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques) et la RoHS (restriction de l’utilisation de certaines substances dangereuses).

Le CRIQ ne fait pas seulement qu'informer les entreprises de ces normes mais dispose des méthodes et équipements pour démontrer la conformité des produits à ces normes. Les essais réalisés au CRIQ sont effectués dans un cadre accrédité par le Conseil canadien des normes (CCN) ou reconnus par les autorités compétentes américaines, canadiennes et européennes.

Rêver de mieux avec les deux pieds sur terre

Pour innover, il faut voir grand et oser le développement. Pour bénéficier de ces découvertes, il faut les implanter concrètement en entreprise. Le CRIQ a de particulier qu'il soutient les entreprises dans la réalisation de leur projet, du rêve à la réalité. « On propose des solutions qui seront utiles et applicables directement dans l'usine. Nous faisons du développement à l'échelle laboratoire et à l'échelle pilote tout comme les implantations industrielles », fait valoir M. Archambault.

Grâce à ses installations à Québec et à Montréal, le CRIQ peut soutenir toutes les entreprises du Québec. Tout au long du développement, les spécialistes gardent en tête l'application sur le terrain. « Ils auront éventuellement à travailler directement à l'usine avec le client! Autant bien faire les choses pour faciliter le transfert! », souligne M. Archambault.

Lisa-Marie Noël

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