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Entrepreneurs de vision = entreprises à succès

Jean Leclerc
Président-directeur général, Biscuits Leclerc
Dans la famille depuis plus de 100 ans!
L’entreprise fondée par l’arrière-grand-père de Jean Leclerc est toujours dirigée par un Leclerc. Depuis plus de 100 ans. Du biscuit aux barres tendres et aux céréales, la compagnie qui a vu le jour à Québec a envahi le monde.

Jean Leclerc
  • Président-directeur général depuis 2003
  • Vice-président de 1995 à 2003
  • Ministre délégué aux Services Gouvernementaux, vice-président du Conseil du Trésor et ministre responsable de la région de Québec
  • Député du compté de Taschereau à l'Assemblée nationale du Québec de 1985 à 1994
  • Prix Rayonnement Hors Québec en 2008, mention spéciale, Chambre de commerce de Québec
  • Président du conseil d’administration de la Société du 400e anniversaire de Québec en 2008

Biscuits Leclerc
  • Créé en 1905 par François Leclerc
  • Siège social : Québec
  • 91 saveurs de produits
  • Nombre d’employés : 520
  • Chiffre d’affaires en 2008 : 220 millions $ US
  • Rangs dans l’industrie : 3e au Canada pour les barres tendres, 2e pour le chocolat et 3e pour les biscuits
  • Exportations : plus de 30 % de son chiffre d’affaires dans 20 pays


Les entreprises familiales qui portent le nom de leur fondateur et qui ont toujours été dirigées par un membre de la famille sont rares. Généralement la deuxième ou troisième génération a moins la bosse des affaires ou vend l’entreprise. Parfois la relève n’est pas là. Pas chez Leclerc. Le président actuel de l’entreprise fait partie de la quatrième génération. Leur secret : «Probablement qu’on a la tête plus dure. Si on est dans la même famille, ça se transmet. À partir de la quatrième génération, on doit avoir conjuré le mauvais sort», lance Jean Leclerc en guise d’explication.

Ce dernier a été élevé à l’ombre de l’entreprise et se souvient de fréquentes visites à l’usine. «Mon grand-père m’y amenait avec mes autres frères et sœurs. Mais d'aucune façon mon père ne m’a forcé, j’ai pris la relève de manière naturelle et l’industrie de l’agroalimentaire est très intéressante.»

En effet si le siège social et la R-D de l’entreprise demeurent à Québec depuis la fondation, plusieurs usines ont vu le jour en Ontario et aux États-Unis. En fait, il s’agissait de profiter de la valeur du dollar américain pour s’y établir. Une initiative gagnante qui permet à l’entreprise d’être moins frappée par les fluctuations des marchés financiers. Très volatils ces dernières années.

Par ailleurs, l’installation aux États-Unis a permis de diminuer les coûts de transport et d’être ainsi plus compétitif. Lorsque l’on connaît les énormes fluctuations du prix du baril de pétrole, on comprend les bénéfices d’une telle décentralisation vers les lieux de consommation des produits alimentaires.

Un apport significatif pour l’environnement par le fait même. D’ailleurs, l’implication sociale et environnementale est importante pour Jean Leclerc.

Du biscuit au chocolat

L’histoire de l’entreprise débute par un simple biscuit. Si l’entreprise continue à en offrir de multiples, leur offre s’est largement diversifiée. Suivant les tendances agroalimentaires des consommateurs, c’est ainsi que les barres tendres et les céréales ont fait leur apparition parmi la gamme variée des Biscuits Leclerc. Puis dernièrement, le chocolat est entré dans la famille, avec succès. «Nous sommes une meilleure entreprise depuis qu’on fabrique notre chocolat», lance Jean Leclerc.

Pourquoi ce virage ? Car l’entreprise a évolué en suivant simplement les habitudes des consommateurs et les tendances alimentaires. L’époque est maintenant aux goûters santé. Une tendance née dans les années 60, dans les pays émergents, quand les niveaux de vie ont augmenté. Les barres tendres ont pris d’assaut nos boîtes à lunch, nos loisirs, nos sports. «Nous avons pris le virage lorsque cette catégorie s’est développée. Ce sont de nouveaux marchés, on a embarqué dans les aliments prêt à manger à n’importe quelle heure du jour et même de la nuit.»

Les chiffres sont énormes. Biscuits Leclerc produit près de 1 milliard de barres tendres par année. Des produits toujours plus demandés puisque les gens cuisinent de moins en moins. Une tendance forte et permanente qui encourage Biscuits Leclerc à poursuivre dans cette direction. «On se dirige plus vers une cuisine de fin de semaine, car les gens ont moins de temps durant la semaine. Sauf que les consommateurs sont plus intéressés à savoir ce qu’ils mangent, ils scrutent la liste des ingrédients, notent la provenance, évitent les gras trans. Je trouve cet intérêt passionnant pour nous, car il n’y a rien de plus frustrant que de travailler dans le désintéressement.»

«À cause du coffre d’outils qui n’a jamais été aussi bien garni, notre industrie est très stimulante. J’utilise les ingrédients disponibles sur le marché, je les assemble, je les emballe. L’industrie des ingrédients a fait des avancées importantes et nous avons accès à de nombreuses études qui démontrent que c’est bon. Comme les canneberges et le chocolat 70 %.»

Jean Leclerc parle avec une passion de son entreprise, de ses transformations et des défis qui l’attendent. Même s’il ne dispose pas d’un gros laboratoire interne par choix, l’information circule beaucoup grâce aux nombreuses recherches faites par les gouvernements et les universités. «Même si on n’est pas une multinationale, on a accès à beaucoup d’information. On travaille beaucoup avec l’Université Laval, par exemple.»

Le virage environnemental

Depuis quelques années, sans fanfare ni trompette, Biscuits Leclerc fait sa part pour l’environnement. Plusieurs actions ont été intégrées aux opérations des usines.

Comme transformer le chocolat équitable pour Oxfam Québec et développer des cabarets pour les biscuits en maïs biodégradables. D'ailleurs, le fabricant de leurs cabarets s’est installé à proximité de l’usine de fabrication. Un objectif de l’entreprise : réduire les besoins en transport. Biscuits Leclerc travaille beaucoup sur les achats à proximité de leurs centres de production. Si les amandes viennent souvent de la Californie, l’avoine vient maintenant en grande partie du Lac Saint-Jean au lieu de l’Ouest canadien. Tout comme les bleuets, canneberges et les pommes. L’entreprise utilise un million de livres de pommes par année.

Jean Leclerc estime que l’approvisionnement local est une stratégie d’entreprise du gros bon sens. «Normalement cela permet d’avoir un meilleur service et un meilleur prix. C’est normal d’encourager les gens autour de chez nous.»

Mais Jean Leclerc ne suit pas toujours la normalité en affaires. Selon les stratégies de base, l’entreprise ne devrait pas avoir ses entrepôts, ses camions, ses ingrédients. Comme la décision de bâtir une usine de transformation du chocolat. «C’est une stratégie qui sera avantageuse à très long terme. Mais je ne travaille pas pour les prochains trois mois. Je vois beaucoup plus loin», conclut l’homme d’affaires.

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